EPILOGUE

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Un autre tournant de l’Histoire
1. Le Jeune Vietnamien dans la socieùteù ameùricaine
2. La famille vietnamienne dans la socieùteù ameùricaine
3. Essai d’orientations pour une eùducation adapteùe
    a) Conscience de la reponsabiliteù
    b) Connaissance des enfants
    c) Atmospheøre de famille favorable aø l’eùducation

Un autre tournant de l’Histoire: Un autre deùfi aø l’eùducation du jeune Vietnamien

L’eùvolution du Viet Nam face aø l’Occident a eùteù reùelle.
A un moment donneù, on constatait une sorte de "blocage" momentaneù dans la vision du monde des Vietnamiens. Cependant, avec le temps, ces derniers ont pu reprendre leur eùquilibre: l’adaptation ayant eùteù reùaliseùe avec un certain calme d’esprit, l’aâme vietnamienne n’a pas eùteù fondamentalement eùbranleùe...
Les valeurs traditionnelles gardent encore leur primauteù d’influence.

Cependant heùlas! l’invasion communniste au Sud-Viet Nam en 1975 et l’exode gigantesque d’un million de reùfugieùs Vietnamiens aø la recherche de la Liberteù, rendent certains eùducateurs et sociologues perplexes et inquiets de l’avenir: Une fois encore, ce peuple va falloir "se battre" pour sauvegarder (et aø quel prix!) l’heùritage preùcieux de ses traditions, de ses propres valeurs.

Va-t-il y arriver?

Ce qui est certain, c’est que la jeunesse vietnamienne a eùteù profondeùment secoueùe par ce tournant historique, et aø travers cette "tornade" on a remarqueù un certain deùsarroi parmi les jeunes resteùs encore dans le pays (sous le joug communiste) et ceux plus chanceux qui ont pu s’eùchapper du pays, mais qui, en contre partie, sont en train d’expeùrimenter une certaine instabiliteù psychologique et sociale au sein des peuples dont la culture et la civilisation sont radicalement aø l’opposeù des leurs.

Pour les jeunes resteùs au pays: il faudrait attendre peut-eeâtre un autre tournant de l’histoire pour pouvoir penser aø une certaine orientation d’eùducation, car pour le moment, le reùgime communiste garde encore le monopole dans ce domaine. Ce qui ne signifie pas la capitulation, le refus de penser aø une formule adeùquate: beaucoup de tentatives courageuses et compromettantes ont eùteù mises aø l’eùpreuve. Il serait trop long et compliqueù de les preùsenter ici dans le cadre de ce travail en syntheøse. Espeùrons qu’avec le temps, nous aurons l’occasion d’aborder de front cette prospective dans le contexte d’un pays plus calme, plus reùceptif, plus ouvert au monde.

Ce qui nous preùoccupe pour l’instant , et qui est aø notre porteùe, c’est de trouver des orientations eùducatives pour nos jeunes face aux cultures et civilisations compleøtement diffeùrentes.
Disons tout de suite que, dans le cadre de notre travail, il nous est seulement possible d’aborder la situation des jeunes vietnamiens vivant aux Etats-Unis.
Le probleøme qui se pose actuellement aux parents et eùducateurs vietnamiens reùfugieùs aux Etats-Unis est: "Comment preùparer nos jeunes aø entrer dans la vie (sociale, professionnelle...) dans un "contexte ameùricain" pluraliste sans pour autant risquer de perdre leur souche traditionnelle laborieusement eùlaboreùe, sauvegardeùe depuis plusieurs milleùnaires?

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1. Le Jeune Vietnamien dans la socieùteù ameùricaine

Tout le monde aime aø croire que nous vivons dans une socieùteù ultra-technique et de consommation . La technique apporte aø l’homme beaucoup de conforts dans la vie mateùrielle. Il suffit de presser un bouton, d’appliquer une formule, de suivre les instructions et nous voilaø... lanceùs dans des faciliteùs de la vie. C’est si facile!..Tellement facile qu’on n’a plus besoin de beaucoup de temps pour reùfleùchir, pour risquer quelques initiatives.

Nos enfants freùquent les eùcoles locales et sont eùduqueùs de cette manieøre, ils sont compleøtement "baigneùs" dans cette atmospheøre.
Dans de telle socieùteù, il est difficile de faire passer des notions "abstraites" sans recourir aø l’expeùrience, aø la reùaliteù... Seules les choses concreøtes comptent.
Les mysteøres, les miracles, les croyances - produits de la Foi pure - trouvent difficilement leur place dans les "cateùgories conceptuelles" de ce peuple, aø moins qu’ils ne soient clairement prouveùs par des faits et expeùriences concreøtes.
De plus, ils ont trouveù dans cette socieùteù utilitariste une autre eùchelle de valeurs bien diffeùrente de celle proposeùe par leur famille. Cette dernieøre est quelquefois en contradiction avec ce qu’ils ont vu sur la teùleùvision, entendu aø la radio, capteùpar leurs propres yeux: brigandages, tricheries, injustices, viols, discriminations, infideùliteùs conjugales...Une socieùteù remplie de mauvais exemples des adultes, une socieùteù dont la violence est de reøgle pour reùsoudre des diffeùrends entre humains ("la raison du plus fort est toujours la meilleure!..)
Une socieùteù qui proâne la liberteù de penseùe, de paroles, de croyances, d’activiteùs sexuelles... Une socieùteù dont l’eùchelle des valeurs semble compleøtement bouleverseùe.
Malheureusement, nos enfants sont appeleùs aø vivre du matin au soir dans de tel environnement! Le probleøme est qu’ils sont beaucoup plus permeùables aux mauvais exemples qu’ils ne sont entraineùs par de bons.

On remarque un autre pheùnomeøne psycho-sociologique parmi les jeunes vietnamiens au sein du groupe ameùricain: aø l’eùcole, bien qu’ ils eùmergent des autres camarades, ces jeunes ont souvent un certain "complexe d’infeùriorite"; ils ont peur de ne pas "faire comme les autres", meâme si ces derniers faillent dans leur conduite. Ce sentiment s’impreøgne profondeùment dans leur eâtre, aø tel point qu’on constate souvent une certaine tension psychologique qui bouleverse ces jeunes: "Suis-je Ameùricain?" ou "Suis-je Vietnamien?" "Qui suis-je?"

N’ayons pas de panique: D’apreøs nos recherches et investigations, cette "crise d’identiteù" va se rencheùrir, souvent dans les premieøres anneùes du Colleøge, et forcera certainement nos jeunes aø prendre positions devant cette remise en question.
Devant la confusion bien compreùhensible de nos jeunes, arriveù aø ce point de nos reùflexions, dans notre vison du monde, nous pensons spontaneùment au soutien de la famille qui pourra en reùtablir l’eùquilibre psychologique .
Cependant heùlas, la famille vietnamienne aux Etats-Unis faisant face elle-meâme aø ce deùfi, est teùmoin elle aussi de ces douloureuses atteintes aux traditions, aø la culture, aø la civilisation qu’elle a essayeù aø grand prix de sauvegarder.

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2. La famille vietnamienne dans la socieùteù ameùricaine

Autrefois, la famille vietnamienne eùtait une entiteù sociale regardeùe non seulement comme une uniteù fondamentale de la socieùteù, mais encore une organisation indeùpendante et qui se suffit aø elle-meâme.

Selon certains psychosociologues, la famille vietnamienne eùtait "une clinique pour maternite"ù ouø des geùneùrations eùclosent aø la vie; "une maison funeøbre" ouø les soins pour les deùfunts eùtaient minutieusement donneùs; "un tribunal" ouø les diffeùrends entre les membres eùtaient tranquillement reùsolus; "un centre social" ouø les moins fortuneùs de la famille eùtaient aideùs et soutenus; "une clinique" ouø les malades, les convalescents recevaient des soins affectueux; "une hospice" ouø les vieux parents, grands-parents eùtaient l’objet d’attention minutieuse et pleine d’affection; "un centre d’eùducation" ouø les jeunes membres prenaient connaissance et se familiarisaient avec la hieùrarchie des valeurs traditionnelles; "un conseil administratif" ouø les grandes deùcisions eùtaient prises en commun, apreøs discussion, reùflexion, et ouø les membres de la "grande famille" se reùunissaient pour les anniversaires, les grandes feâtes de l’anneùe...

Bref, dans la socieùteù vietnamienne d’autrefois, la famille jouaient simultanneùment plusieurs roâles : cette forme traditionnelle de la famille vietnamienne tend aø changer, eùtant elle-meâme confronteùe avec un nouvel environnement.
De fait, comme les jeunes, les familles vietnamiennes commencent aø expeùrimenter cette tension psychologique interne, et vont aussi aø la recherche de leur propre identiteù au milieu d’une socieùteù dont l’eùchelle des valeurs ne leur est pas familieøre, voire en conflit seùrieux avec leur propre vision du monde.

Quels sont donc les "impacts" sur la famille vietnamienne au sein de cette socieùteù ameùricaine?

Deøs leur arriveùe aø l’aeùroport d’une ville ameùricaine, les reùfugieùs vietnamiens avaient une certaine impression d’alleøgement, de liberteù. Ils nourrissaient aø ce moment beaucoup d’espoir pour l’avenir. Arriveùs chez leur "sponsor", ils ne manquaient pas d’eâtre capteùs par les conforts mateùriels, par des faciliteùs de la vie moderne. Le premier contact avec la teùleùvision ameùricaine les laissait perdus dans une socieùteù qu’ils croient artisane de ce bonheur qu’ils reâvaient depuis plusieurs anneùes. Quelques semaine apreøs, leurs enfants sont admis gratuitement dans des eùcoles locales, la famille recevait des aides financieøres, des secours meùdicaux du Service Social. Les parents se sentaient tranquilles. Ils commenceørent aø chercher du travail dont ils sont payeùs en espeøces; le deùsir de theùsaurirer commenca aø les preùoccuper.
Quelques mois apreøs, l’atmospheøre dans la maison devenait lourde: les membres de la famille du "sponsor" (Vietnamiens-Ameùricains) ne tardaient pas aø montrer leurs reùactions, et les relations interpersonnelles avec les reùfugieùs devinrent moins chaudes, puis se refroidirent peu aø peu: Ils travaillaient sept jours par semaine; les activiteùs de la famille synchronisaient avec leur temps libre; ils n’ont meâme pas le temps de "respirer" aø plus forte raison le temps de preâter leur attention aø leurs "freøres-reùfugieùs" maintenant capables de se suffire aø eux-meâmes (ce que l’envie et la jalousie inconscientes chez les sponsors ne manquaient pas de remuer leur esprit)...
Deùception des uns, insatisfaction des autres.
Une veùritable tension nerveuse reùgnait dans la famille. La cause en est que les reùfugieùs se deùbrouillaient si bien alors que les sponsors s’attendaient aø une certaine deùpendance plus prolongeùe de la part de leurs "proteùgeùs"... Mais la raison profonde de cette tension aø notre avis, se trouverait du coâteù des sponsors qui s’inteùgraient trop bien et trop vite dans la socieùteù nouvelle, laissant leurs freøres-reùfugieùs deùpayseùs et indeùcis, decus, au carrefour de deux cultures radicalement opposeùes, en deùpit des conforts mateùriels et du bien-eâtre promis par ce nouveau milieu de vie.
C’est alors que ces "rescapeùs de la liberteù" penseørent aø l’avenir de leurs enfants impitoyablement secoueùs par cette socieùteù, qui, heùlas eùtait loin de laisser leurs progeùnitures dans leur tranquiliteù originale avec leurs traditions et culture. D’autre part, l’indeùpendance financieøre vis-aø-vis des "sponsors" les tiennent aø l’eùcart avec leur propres revenus, leur propre budget... Ils pensaient pouvoir arriver un jour aø se deùfaire compleøtement des entraves protectrices de ces derniers.
Dans l’obligation de se suffire financieørent, ces reùfugieùs devaient travailler dur, quelquefois soixante heurs par semaine pour pouvoir eâtre eux-meâmes en mesure de subvenir aux multiples besoins nouveaux de la famille.
Les conseùquences venaient d’elles-meâmes: les enfants eùtaient aø l’abandon ; la famille devenait une "ruche" laborieuse, mais combien tumultueuse. Une certaine confusion dans la hieùrarchie des valeurs commenca aø s’emparer des esprits.

Cependant, la reùaliteù est que: C’est dans ce "chaos" de cette socieùteù nouvelle que les parents-reùfugieùs vietnamiens doivent preùparer leurs enfants aø "entrer dans la vie" avec succeøs certes, mais aussi en faisant l’impossible pour les aider aø sauvegarder leur identiteù originale.

Comment vont-ils faire face aø ce nouveau deùfi aø l’eùducation?
Comment s’y prendront-ils?

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3. Essai d’orientations pour une eùducation adapteùe

a) Conscience de la reponsabiliteù

Peut-eâtre les Occidentaux pensent quelquefois en eux-meâmes: "Comment les Asiatiques arrivent-ils aø eùduquer leurs enfants dans des familles si nombreuses?" Etonnement? Admiration? ou S’agit-il ici d’un deùfi?

Les Occidentaux peuvent penser juste en certaine manieøre: S’ils pensent au temps qui est consacreù et au moyens qu’ils utilisent en eùducation, ils pourraient avoir raison. S’ils voulaient parler des sentiments de responsabiliteù dans ce domaine, ils devraient alors ajuster leur jugement: qu’ils n’oublient pas que nos Orientaux bien que deùmunis de moyens mateùriels, sont loin d’eâtre irresponsables en cette matieøre. La morale confuceùenne, le sentiment "religieux" quasi inneù chez eux les poussent et les soutiennent dans ces devoirs.
On dit que "les bons arbres produisent de bons fruits": Il n’est pas rare de voir des jeunes Orientaux - speùcialement les Vietnamiens - reùussir dans la vie, mener une esistence laborieuse et honneâte. Ceci est vrai aussi pour des jeunes Vietnamiens vivant aux Etats-Unis.

D’autre part, il faut bien avouer que, face aø leur nouvelle situation, devant des exigences psycho-eùconomiques de plus en plus harcelants de la socieùteù ambiante, certains parents-reùfugieùs vietnamiens ont neùgligeù tant soit peu leurs devoirs d’eùduquer leurs enfants selon les normes et traditions de leurs peøres.

Nous pensons que l’importance n’est pas de "faire-quelque-chose" mais d’eâtre conscients de la responsabiliteù aø laquelle ils sont appeleùs. Cette responsabiliteù ensuite doit eâtre comprise, partageùe, discuteùe entre peøre et meøre pour se mettre d’accord sur les moyens, le temps, et surtout la manieøre d’eùduquer leurs enfants.

Etre responsables ne signifie pas chercher aø les proteùger des influences exteùrieures neùfastes, mais plutoât de les tenir en alerte de la preùsence de ces dernieøres, et si besoin est, de leur suggeùrer des comportements adeùquats et surtout de leur rappeler des valeurs qu’eux-meâmes ont eùteù impreùgneùs dans leur enfance.

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b) Connaissance des enfants

Le sentiment de responsabiliteù ameøne ensuite les parents aø penser aux moyens, plus exactement la "strateùgie" de leur eùducation. Dans un monde ouø presque tout est entremeâleù, renverseù, ouø la contradiction entre les enseignements recus en famille et les exemples vus dans la vie quotidienne, existent un deùca-lage, une certaine confusion dans la hieùrarchie des valeurs.

La premieøre preùoccupation des parents serait donc de chercher aø connaitre, aø comprendre, aø partager les expeùriences de leurs enfants vivant dans cet environnement, si nouveau, si attrayant pour eux. Pour ce faire, il n’est pas de meilleur moyen que de trouver du temps pour leur parler, plus encore, pour les eùcouter. Le roâle des parents "ici et en ce moment " devrait se deùrouler dans une atmospheøre de compreùhension, d’amitieù, et d’amour. Pour bien eùduquer, il faut apprendre d’abord aø aimer. L’amour couvre tout, aboutit aø tout. Il faut que les jeunes se sentent reùellement aimeùs, respecteùs, concerneùs. Certains jeunes se plaignent bien souvent de n’eâtre pas eùcouteùs, d’eâtre incompris, que leurs parents mettent la prioriteù sur leur travail reùmuneùrateur plutoât que de reùserver du temps pour causer avec eux, discuter avec eux. On ne peut pas connaitre quelqu’un sans entrer en relation avec lui. Pour connaitre nos enfants, connaitre ce qu’ils pensent, connaitre leurs soucis, leurs appreùhensions, il nous faut prendre les devants, chercher aø eâtre aø coâteù d’eux au moment voulu et quand ils en ont besoin: "Nous ne souhaitons qu’une preùsence compreùhensive, aimante, des adultes aupreøs de nous. Nous voudrions qu’ils nous accompagnent plutoât qu’ils nous prennent par la main; qu’ils nous donnent de bons exemples au lieu de nous donner des "sermons", et par-dessus tout, nous font comprendre qu’ils nous aiment reùellement malgreù nos impulsions, nos faiblesses..." (Extrait de journal d’un adolescent, publieù dans la revue "Psychologie", Paris 1965 p. 24)

Les "confidences" ci-dessus nous ont permis sans doute de comprendre en profondeur nos jeunes actuels, surtout lorsqu’ils se sentent plus ou moins "deùpayseùs" dans un milieu qui jusqu’aø preùsent, ne leur est pas du tout familier.

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c) Atmospheøre de famille favorable aø l’eùducation

Ici, nous continuons aø affirmer que: malgreù une certaine confusion, meâme certain deùsarroi face aø l’assaut des appels des valeurs eùtrangeøres, nos jeunes vont se tenir fermes s’ils trouvent dans la famille leur soutien et des encouragements dans leur lutte.

Nous savons que nulle bataille n’est plus sanglante que celle entre les cultures, les valeurs diffeùrentes. L’histoire nous en a donneù des preuves.

La famille devrait eâtre le milieu privileùgie et favorable pour la naissance, le deùveloppement des valeurs. Le bon exemple des adultes, des membres de la famille vont faire comprendre aux jeunes que dans la vie, seuls l’amour, la justice, la geùneùrositeù, le pardon, la paix de la conscience peuvent les rendre vraiment heureux, et que ce sont laø des valeurs fondamentales de toute vie sociale eùquilibreùe. Aider nos jeunes aø en prendre conscience dans la maturiteù de leur jugement devrait eâtre le premier souci de toute famille vietnamienne vivant aux Etats-Unis.

Vivre dans la justice, respecter le bien d’autrui, respecter leur reùputation, eùcarter toute meùdisance, toute calomnie, tout preùjugeù...Ce ne sont pas des attitudes faciles dans ce monde plein d’injustice, de mensonge, de tromperie.
Habituer en outre les jeunes aø l’entr’aide, aø la fideùliteù dans leurs promesses, aø tout faire avec soins, avec conscience.

Toutes ces "valeurs sociales" ne peuvent eùclore, grandir, se deùvelopper que dans une atmospheøre de famille ayant le culte du bien, de la vertu.

Les repas du soir en famille, les activiteùs familiales en fin de semaine (propreteù de la maison, sortie en commun, distractions, prieøres en famille) sont des initiatives eùducatives aø maintenir, aø encourager.
Etre parents-eùducateurs des jeunes Vietnamiens dans ce pays n’est jamais de tout repos: il faut de la patience, du sang-froid, de l’esprit inventif continuel, car le milieu ouø nos enfants sont plongeùs est si tumultueux, si complexe, et surtout eùvolue si rapidement.

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